Origine et objectifs de l'ARORY

L’ARORY (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne) est née en 1988 à l'initiative d’anciens résistants et déportés de l'Yonne.

Rapidement, une équipe d'enseignant chercheurs s'est constituée effectuant un travail de recherche sur la période de la Seconde Guerre mondiale.

De nombreuses publications ont ainsi été diffusées, livres, cédérom, panneaux d'exposition et le bulletin Yonne-Mémoire 1940-1944.

En complément de ses recherches historiques, l'ARORY intervient auprès des élèves pour préparer le concours national de la Résistance et de la Déportation.


 

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Les principales publications de l'ARORY

Les Mémoires de Robert Loffroy sont toujours en vente tout comme les Actes du colloque organisé fin 2014 en partenariat avec ADIAMOS. Nous contacter par courriel.


Le livre sur  la rencontre Pétain-Goering en gare de Saint-Florentin-Vergigny le 1° décembre 1941, coédition SAHVCB et l'ARORY. Un évènement de la Collaboration méconnu pourtant important sur le plan national et qui s'est passé dans l'Yonne.


Pour tout savoir sur l'Yonne pendant la Seconde guerre mondiale, commandez le livre, Un département dans la guerre, une publication Tirésias. 

 

Le cédérom, La Résistance dans l'Yonne, AERI-ARORY 

Il y a 80 ans dans l'Yonne

 

27 juillet 1944. Le Délégué militaire André Rondenay est arrêté par la Gestapo

Monument à la mémoire des morts du maquis Camille, Plainefas, la commune de Saint-Martin-du-Puy (Nièvre). Les noms d’André Rondenay et d’Alain Grout de Beaufort y figurent en premier, preuve que ces envoyés de Londres furent considérés par les maquisards comme étant des leurs.

Deux mois d’une action multiforme dans les maquis du Morvan.

Progressivement se concentrèrent au maquis "Camille" beaucoup de responsables de la Résistance et de gros moyens matériels. Rondenay, le DMR devenu DMZ, Grout de Beaufort, officier d'opérations du BOA, Alex Katlama ("Ratissoire"), responsable du BOA de la Nièvre, Paul Bernard ("Camille"), le chef du maquis, Jean Longhi (« Grandjean »), chef de tous les maquis de la Nièvre, les officiers des missions alliés Jedburgh et SAS, même s'ils ne séjournent pas toujours dans ce maquis. Les liaisons radio avec Londres fonctionnaient en permanence. André Rondenay séjourna dans le Morvan du 7 juin au 23 juillet 1944. Durant ces deux mois de présence, ses actions furent multiples. Il continua d'exercer ses responsabilités de délégué militaire et resta en contact permanent avec Londres, effectuant dans ce cadre de multiples déplacements dans les départements et vers la capitale. Il réceptionna et distribua les armes et l’argent des parachutages qu’il demandait par ses liaisons directes avec Londres. Parallèlement, il déploya une activité tous azimuts pour renforcer les maquis du Morvan et coordonner leur action, à laquelle il participa dans tous ses aspects : instruction des maquisards, organisation d'un service sanitaire et de chirurgie au maquis,  exécution des plans de sabotage (Vert, Violet, Grenouille, Polygone) sur le réseau ferré (ligne PLM et lignes secondaires) et fluvial (canal de Bourgogne et canal du Nivernais), réception de parachutages d’armes et de munitions. Enfin, avec son équipe, il participa à  trois reprises à des combats : le 12 juin dans les rues de Lormes, deux jours plus tard à Sainte-Marie, à l’étang du Merle, ou l’accrochage coûta la vie à François Fouquat et Pierre Briout, deux des saboteurs de la mission Patchouli venus avec Rondenay dans le Morvan, les 25 et 26 juin lors de l'attaque du maquis Camille au camp de Vermot par 800 Allemands et "Russes blancs".

Notice technique pour l’instruction des saboteurs ferroviaires.

Violent conflit à propos du Morvan entre le DMR Rondenay et le Comac

Qu'on l'appelle "Réduit du Morvan", "Groupe Morvan" ou "Hérisson du Morvan", la coordination des maquis du Morvan fut la source de désaccords profonds en juin et juillet 1944, entre Londres et Alger d'une part, le Comac du CNR d'autre part. Ils traduisaient deux conceptions antinomiques du commandement de la Résistance. En mission au service de Londres au sein de la Résistance intérieure, dispensateur des armes et de l'argent, doté d'un caractère bien trempé, Rondenay concentra sur sa personne les tensions et les conflits. Par ses instructions, De Gaulle avait prévu que le DMR recevrait ses ordres du général Koenig, commandant en chef des FFI, à Londres. Il s’agissait pour de Gaulle d’affirmer la souveraineté nationale vis-à-vis du haut commandement allié ; mais aussi de marquer la prééminence du Comité d'Alger sur le Conseil national de la Résistance, et surtout son Comité militaire, le Comac. En effet, celui-ci avait envoyé des instructions aux états-majors départementaux, affirmant que les FFI étaient placés sous la haute autorité du Conseil national de la Résistance. Le désaccord était donc total entre les conceptions du Comac qui entendait que le DMR lui soit soumis, et le DMR qui avait la claire consigne de n'avoir à rendre compte qu'à Londres et Alger. Le conflit se cristallisa à propos de la nomination d’un commandant unique des maquis du Morvan. Le Comac avait son candidat, le colonel Bertrand (« Dupin »). Rondenay le refusa, soutenu par les chefs du maquis Camille, par Koenig et par Chaban-Delmas. Le conflit dura un mois, paralysa l’unification, exacerba les passions, en particulier entre Bertrand de Vogüe au Comac et Rondenay. Le conflit fut à l’ordre du jour de plusieurs réunions du Comac où Rondenay fut mis en accusation et où Chaban-Delmas dut venir prendre sa défense. Soutenu par quatre télégrammes de Koenig. Rondenay l’emporta, mais les ressentiments à son égard furent intenses.

Dessin réalisé par un maquisard. Parachutage de jour en août 1944 dans le Morvan.

Rondenay identifié par l’agent double Henri Dupré

Dans ses fonctions, Rondenay avait d’innombrables contacts, et il fut identifié par un agent double, Henri Dupré, en apparence adjoint du commandant FFI de la région P3 (Aube-Yonne-Nièvre), en réalité agent de l’Abwehr depuis 1940. Pour livrer Rondenay et Grout de Beaufort aux Allemands, la subtilité de la manœuvre de Dupré consista à s’appuyer sur l’opposition entre le Comac et Rondenay. Il fit passer Rondenay pour un traitre et affirma que le responsable FFI de P3, Mathelin, dont il était l’adjoint, avait reçu de Londres l’ordre d’éliminer Rondenay. Quatre réunions furent organisées à Sens et dans le Sénonais en juin et juillet, avec des responsables locaux de la Résistance, visant à les persuader de l’ordre reçu d’éliminer Rondenay. Mais Dupré ne parvint pas à ses fins car il y eut toujours un ou plusieurs résistants pour s’opposer à ses projets. Le 17 juillet 1944, il monta un guet-apens à Auxerre en convoquant une réunion à laquelle Rondenay et Grout de Beaufort devaient assister, dans un hôtel cerné par la Gestapo. Mais Rondenay ne vint pas. Le chef des FFI de l’Yonne, Marcel Choupot, et le responsable de l’OCM, Marcel Jacquelin furent capturés et fusillés.

A Auxerre, l’agent double Henri Dupré monta un guet-apens qui échoua à capturer André Rondenay, le 17 juillet 1944.

Le piège de la Gestapo

André Rondenay, son épouse Solange, Christiane Boulloche et Alain Grout de Beaufort, quittèrent le maquis "Camille" le 23 juillet, séjournèrent à Nevers, et arrivèrent à Paris le 25 juillet au soir. La reconstitution de l’emploi du temps de Rondenay les 26 et 27 juillet montre qu’il eut de très nombreux rendez-vous avec divers responsables (dont Chaban-Delmas et Bourgès-Maunoury), ses préoccupations majeures étant les réceptions de parachutages et les attaques dont il était l’objet au sein du Comac. Rondenay fut arrêté le 27 juillet 1944 entre 11h 15 et 11h 30 à la station de métro La Muette, par des agents du Sipo-SD qui étaient donc informés de sa présence et le conduisirent rue des Saussaies. Alain de Beaufort fut arrêté à l'entrée du métro Porte d'Auteuil à 11h, par des miliciens qui lui tirèrent dessus alors qu'il tentait de s'enfuir en courant. Ils furent ensuite livrés aux Allemands. L’entourage des deux hommes fut frappé eux aussi. Rondenay fut interrogé toute la nuit du 27 au 28 juillet, rue des Saussaies, où il fut détenu deux ou trois jours, puis deux ou trois jours encore avenue Foch avant d'être incarcéré, le 1er ou le 2 août, à la prison de Fresnes, où son camarade Grout de Beaufort était lui aussi détenu.

 

 

15 août 1944. Le Délégué militaire André Rondenay est exécuté par la Gestapo

Le 15 août au matin, les Allemands commencèrent l'évacuation des détenus de la prison de Fresnes et les conduisirent à la gare de Pantin où se constituait ce qui fut le dernier convoi de déportation en partance de France. Rondenay retrouva son camarade Grout de Beaufort, ainsi que les deux agents de liaison arrêtés le même jour.

Exécution sommaire dans la clairière des « Quatre Chênes »

Au début de l'après-midi, un commando spécial de six militaires allemands en uniforme arriva en gare de Pantin, accompagnés de miliciens. Ils cherchèrent Rondenay et le firent descendre du train. Quatre autres résistants durent aussi quitter le convoi : son ami Alain Grout de Beaufort, André Baude, Roger Claie et Louis Lerouge, agent de liaison de Rondenay. Le commando quitta immédiatement la gare de Pantin et roula vers le nord sur une vingtaine de kilomètres. Il s'arrêta en lisière de la forêt de Montmorency, sur la commune de Domont, au lieu-dit la clairière des "Quatre Chênes". Les cinq résistants durent descendre des voitures et furent massacrés séance tenante. A leur retour, les auteurs de ce quintuple meurtre se réunirent rue des Saussaies à Paris pour y sabler le champagne, conformément à une coutume alors en usage dans la police allemande et qui portait le nom de "banquet du bourreau".

Qui a trahi ?

La cour de Justice de la Seine a jugé Henri Dupré coupable de l’arrestation de Rondenay et, après des années d’instruction, l’a condamné à mort le 31 janvier 1950. Il a été fusillé le 2 février 1951. Nous ne disposons pas de preuves qui montrent avec certitude que Dupré ait réussi le 27 juillet à Paris ce qu’il avait manqué le 17 juillet à Auxerre, mais il est vrai que son officier traitant à l’Abwehr était présent à Pantin. D’autres hypothèses ont été faites qui sont crédibles. L’hypothèse qui nous semble la plus probable, en l’état des sources actuellement connues, est celle de l’infiltration du groupe BOA de la région parisienne, que Rondenay, Grout de Beaufort et leurs agents de liaison fréquentaient à Paris, par les miliciens de la rue Alphonse de Neuville, en liaison avec la Gestapo et avec l’Abwehr.

Qui sont les assassins ?

La longue et minutieuse instruction de la justice militaire dans le cadre de l’ordonnance du 28 août 1944, relative à la répression des crimes de guerre a permis d’identifier avec certitude les assassins. Le chef du commando de Pantin était Alexander Kreutz, de l’Abwehr et les cinq autres étaient des membres de la Gestapo, section IV du Kds de Paris. : Gustav Sinnhof, Rudolf Weinberger, Rudolf Kurz, Herbert Schubert et Ernst Heinrichsohn. Ils ont été condamnés à mort par contumace le 7 mars 1956 mais ont tous échappé à la justice sauf Ernst Heinrichsohn, condamné à six ans de prison en 1980 par le tribunal de Cologne, grâce à l’action de Serge et Beate Klarsfeld.

Pourquoi l’exécution sommaire au départ du convoi de déportation ?

Dans son étude majeure sur la déportation, Thomas Fontaine a démontré que les Allemands avaient établi des catégories parmi les résistants, en fonction des actions qui avaient été les leurs, et que leur peine dépendait de leur degré de dangerosité. Les FTP, les chefs de réseaux, les agents de renseignement, les agents du BCRA étaient considérés comme les ennemis les plus dangereux et devaient être éliminés. Ils étaient fusillés ou déportés dans de petits convois spéciaux, vers des camps où ils seraient assassinés avec certitude. Ce tri est visible lors de l'évacuation de la prison de Fresnes en août 1944. Les Allemands ont pu se rendre compte que Rondenay et Grout de Beaufort auraient dû eux aussi être considérés comme faisant partie de cette catégorie, et que la décision de les exécuter et de ne pas les laisser partir dans un convoi "ordinaire" ait été prise. L'identification de Rondenay a peut-être été tardive, postérieure aux interrogatoires et à la décision de déportation. S'agissait-il de s'assurer de leur mort, laquelle n'était pas certaine en cas de déportation, surtout dans les conditions du départ du convoi du 15 août ?

Monument commémoratif des résistants fusillés dans la clairière des Quatre Chênes à Domont (Val d’Oise)

 

La mémoire d’André Rondenay

André Rondenay reçut trois citations à l'ordre de l'Armée. La première est celle qui accompagne sa nomination de chevalier de la Légion d'honneur par décret du ministre de la Guerre, le 8 août 1944, deux semaines après son arrestation, et une semaine avant son assassinat. La seconde citation est à titre posthume, le 5 novembre 1944.            La troisième citation, signée du général de Gaulle, est faite au nom du Gouvernement provisoire de la République française, en date du 30 mai 1945. Il reçut la croix de la Libération et devint Compagnon de la Libération, par décret du 28 mai 1945, signé du général de Gaulle. André Rondenay reçut aussi la médaille de la Résistance et la médaille des Evadés. Le général Rondenay, père d'André, fut invité à l'ambassade de Grande-Bretagne le 28 octobre 1947, pour y recevoir une décoration britannique à l'occasion de l'admission de son fils dans le Distinguished Service Order.           

Le corps d'André Rondenay ayant été identifié à Domont, ses obsèques eurent lieu le 3 novembre 1945 en l'église Saint-Louis des Invalides, en présence du général Koenig. La cérémonie d'inauguration du Grand Hall André Rondenay de la Maison de la RTF se déroula le 28 janvier 1964, sous la présidence d'honneur d'Alain Peyrefitte, ministre de l'Information du gouvernement Georges Pompidou, en présence de Jean Sainteny, ministre des Anciens combattants et victimes de guerre, de Claude Hettier de Boislambert, Grand Chancelier de l'Ordre de la Libération, et de nombreuses hautes personnalités, également compagnons de l'Ordre. Le nom d’André Rondenay figure sur la plaque commémorative des morts du maquis Camille, à Plainefas, sur la commune de Saint-Martin-du-Puy (Nièvre), sur le monument commémoratif de l’Ecole polytechnique (Paris Ve), sur le monument aux fusillés et déportés de l’Yonne à Auxerre (Yonne) et sur le monument commémoratif des fusillés du Carrefour des Quatre-Chênes à Domont (Val-d’Oise).

SOURCES : SHD/GR, 16 P 295666, dossier individuel  d'André Rondenay. SHD/GR 28 P 4 320/2, dossier d’agent du BCRA d’André Rondenay. Archives de la cour de justice de la Seine : Z6/836, dossier d’Henri Dupré ; Z6/648 A et B : dossier des miliciens de la rue Alfonse de Neuville et de la rue Le Pelletier. Joël Drogland, Des maquis du Morvan au piège de la Gestapo- André Rondenay, agent de la France libre, Vendémiaire, 2019.

 

Vous pouvez acheter l'ouvrage de Joël Drogland sur André Rondenay en nous contactant par Opens window for sending emaile-mail.


Il y a 20 ans, en mai 2024, l'ARORY sortait un CDROM intitulé "La Résistance dans l'Yonne", fruit de 4 années de travail.

 

Travail réalisé par une équipe de 9 personnes, corpus unique d'informations sur la Résistance icaunaise et la vie quotidienne sous l'Occupation. Ce CDRom permet d'entrer dans cette page de l'histoire et de la comprendre.

Alors venez le découvrir ou le re-découvrir en cliquant sur ce lien : Opens internal link in current windowCDRom

Quelques exemplaires sont encore disponibles, les conditions de vente sont sur la page référencée par le lien ci-dessus.


L'actualité de l'Arory

Bulletin 51 - Mai 2024

 

 

 

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Le prix Viannay-Défense de la France 2019 décerné à Joël Drogland

Prix Viannay-Défense de la France 2019

 

Chaque année, la presse livre l’identité des lauréats des prix littéraires. A travers ces prix, l’on souhaite que soient honorées des plumes de talent. Un prix bien moins médiatisé a été décerné ce 12 novembre 2019. En ces lignes, permettez-moi d’affirmer qu’une plume de talent et un travail rigoureux ont été, à juste titre, mis à l’honneur.

 

Joël DROGLAND, vice-président de l’ARORY, est le récipiendaire de ce prix. Gratifié du prix Philippe Viannay au Palais du Luxembourg, pour son ouvrage Du maquis du Morvan au piège de la Gestapo. André Rondenay, agent de la France libre. (Editions Vendémiaire). Ce prix est destiné à récompenser un ouvrage récent portant sur la Résistance au nazisme en France ou en Europe, n’ayant pas fait l’objet d’autre récompense. Le président du jury, Jean-Pierre AZEMA, ne s’y est pas trompé quand, dans son discours de remise du prix, il a expliqué le choix du jury. Joël DROGLAND méritait cette distinction.

 

Nous étions quelques uns de l’ARORY à assister à cette cérémonie tout à la fois solennelle et empreinte de simplicité. La présence de Claude Rondenay, fils d’André Rondenay exécuté en 1944, a coloré d’une certaine émotion les échanges autour du buffet.

 

Que Joël, qui eut surprise, émotion et fierté à l’annonce du prix, n’en gardant modestement que l’émotion ce soir du 12 novembre, et ayant voulu (je le cite) ranger sa fierté à sa juste place, soit ici récompensé de nos chaleureuses et amicales félicitations. Il a de quoi être fier !

 

Suzel ALEXANDRE.

 

Le Cercle Condorcet lui consacre un article où l'on peut trouver un lien vers le discours de Fabrice Grenard analysant le livre de Joël Drogland.

Cliquez ici aller sur le Cercle Condorcet.

 

 

 

 

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